Du Moyen-Âge au XXe s., il n'y a qu'un pas : c'est dans la chapelle romane du site fortifié de Villelongue qu'a été créé un musée de la Résistance. Des bénévoles passionnés vous racontent cette histoire.
Laissez-vous parachuter 80 ans en arrière !
Créé pour faire perdurer l’Histoire, il est principalement dédié au Maquis Antoine qui opérait dans la région et y trouva refuge sous l’Occupation, , au groupe Vény et à la Résistance dans le Ségala Tarn-Aveyron. En effet, l’ancien hameau de Villelongue était idéalement situé pour accéder à la zone de parachutage de Lucante, à proximité.
Ce musée-chapelle rassemble des panneaux explicatifs enrichis de documents d’archive, des armes et objets militaires, le tout sous la coupe protectrice d’un parachute déployé.
Un peu d’histoire
La commune de Cabanès recueillit, durant la seconde guerre mondiale, à partir de mai 1944, le Maquis Antoine qui s’établit dans la vallée du Lézert pour opérer sur le Ségala entre Tarn et Aveyron.
Pourquoi ce nom ? C’est en avril 1944 qu’Antoine Pech, boucher carmausin de son état, fut nommé chef du maquis de Villelongue, qui prit donc son nom.
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Une anecdote d’importance !
Le 22 juillet 1944, un illustre visiteur en la personne du Colonel Berger (alias André Malraux). L’Inspecteur général des FFI rencontra ici les chefs des maquis Veny avec lesquels il déjeuna avant de repartir vers 15h à bord d’une traction qui tomba dans une embuscade à Gramat. Arrêté par la Gestapo, il fut interrogé et incarcéré à la prison Saint Michel de Toulouse.
Notre conseil :
Poursuivez votre route sur le circuit voiture qui passe au pied du site : Les panoramas du Ségala !
Cabanès